Le recrutement des jeunes

La fin des études présage souvent de belles opportunités d’emploi. Qu’il ait étudié le droit ou la médecine, tout jeune espère s’en sortir à bon compte. Cependant, le manque d’emploi est palpable et inquiète plus d’un. Si les emplois existent, ils ne sont pas toujours en nombre suffisant pour accueillir tout le monde.

L’importance d’un emploi pour les jeunes

Le travail est libérateur dit-on. Pour ce faire, plusieurs n’hésitent pas à se lancer dans des formations certifiantes pour décrocher leur premier poste. Si certains préfèrent l’entreprenariat, d’autres optent pour le salariat. Cette dernière option présente plusieurs avantages : sécurité financière, stabilité, indépendance, bref, la liberté dans le domaine financier. Aussi, plusieurs emplois sont très rémunérateurs et profitent aux jeunes en un revenu faible. Mais pour le jeune qui souhaite y parvenir, il doit apprendre le sens de la responsabilité, l’organisation, ainsi que la gestion du temps.

La capacité d’exercice de la jeunesse

La jeunesse constitue une main-d’œuvre non négligeable dans le domaine de l’emploi. Caractérisée par la vigueur et le dynamisme, elle est plus encline à rechercher du travail comparativement à la population adulte. C’est ainsi qu’au cours des mois de d’avril à juillet, le taux des jeunes à la recherche d’emploi s’accroît considérablement. Ces jeunes dont l’âge est compris entre 16 et 24 ans sont souvent des lycéens ou des étudiants. Pendant cette période, ces derniers s’orientent vers les jobs d’été soit qui s’accordent avec leur cursus universitaire ou qui les intéresse. La plupart des diplômés se transportent sur le marché de l’emploi espérant trouver un emploi soit temporaire ou permanent.

Les statistiques d’emploi

L’été 2020 a connu une augmentation singulière de la demande d’emploi par les jeunes. On dénombre 3,6 millions portant à 21,5 millions le nombre total de jeunes en quête de source de revenus. C’est une hausse en comparaison avec le chiffre de juillet 2019 qui était de 19,7 millions. En ce qui concerne le niveau d’activité, c’est-à-dire le taux des jeunes capables et disponibles à être employés, il est passé de 61,8 à 57,3 %, soit une chute de 4,5 %. En conséquence, du côté des jeunes garçons comme des jeunes filles, la baisse a été considérable.

Il en est de même pour les diverses communautés ethniques. Les chiffres ont longtemps démontré que la population blanche détenait le plus grand taux de participation des jeunes au travail. Les noirs affichaient souvent un taux de 52,5 %, les hispaniques 54,4 %et les asiatiques 42,9 %. Ces taux ont tous diminué au cours de l’année 2020 marquée par les affres de la pandémie de la Covid-19.

Le problème du chômage

En dépit des politiques menées, le chômage aux Etats-Unis persiste toujours. C’est une problématique dont les effets sont dévastateurs : maladie, famine, impossibilité de se soigner, pauvreté, inégalité, et bien d’autres encore. Non seulement les jeunes mais aussi l’avenir de la nation toute entière est mis en branle aux plans économiques et sociaux.

En 2013, on comptait plus de 13 % de la population jeune non scolarisée, sans emploi. Plusieurs autres peinaient à trouver des emplois à plein temps en accord avec leurs formations professionnelles, leurs aptitudes ou leur éducation. Et cet état de choses s’est accru avec la pandémie du coronavirus. En effet, le chômage connu une hausse inquiétante au mois d’avril. La fermeture de plusieurs entreprises, la suppression de certains postes, autant de mesures pour lutter contre la crise, ont eu un effet négatif sur les emplois. En conséquence, des salariés se sont retrouvés sans emploi du jour au lendemain. Ainsi, les jeunes sans emploi sont passés de 1,7 million en février à 4,9 millions en mai 2020.